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Sans faute, les jolis ratés des fêtes

L'hiver 2018, neigeux comme le montre cette photo, contraste avec notre fin d'année humide et pluvieuse, temps idéal pour rédiger une infolettre baignée de l'ambiance des fêtes. Il est intéressant de retrouver, dans les écrits du mois, des fautes « classiques » et d'en découvrir de nouvelles. En voici quelques-unes, dénichées dans des marronniers imprimés sur papier ou publiés sur la Toile.





Alors que la période est plutôt à la surconsommation de denrées et de présents, certains font preuve de radinerie en refusant de mettre des s là où il en faut, qu'on soit à Noël ou à la Saint-Glinglin.


Ainsi, pas de vacances sans s quand il s'agit de partir de chez soi pour prendre du bon temps, même si l'on pense (*) avec Aimé Césaire que « Les affaires de l'État ne peuvent supporter plus longtemps la vacance du pouvoir ! », autrement dit le non-exercice du pouvoir.

Pas de « fan de livre » non plus : le fan de lecture dévore de nombreux ouvrages, sinon c'est un faux fan.


Noël étant un substantif masculin, il prend normalement la marque du pluriel avec un s final. Mais attention, on écrit Noël pour évoquer la fête chrétienne, on chante des noëls tout en offrant un petit noël — un petit présent — , et je vous invite à la Noël — forme elliptique signifiant la fête de Noël. Comme quoi, à l'emploi, ce mot n'est pas vraiment un cadeau.


Comme l'esprit de contradiction est, paraît-il, une caractéristique bien de chez nous, d'autres parent de la marque du pluriel des mots à laisser au singulier : un anneau est bien et beau sans x. Un fauteur de fautes à l'esprit logique aurait d'ailleurs écrit dans la même phrase « L'anneaux […] un bijoux... », mais passons.

Avec ces « pyjama », le s se fait encore la belle, promouvant ainsi des marques qui ne créeraient qu'un pyjama ou que du pyjama, ce qui semble bien peu commercial. Mais c'est l'alchimie de ce « 13 » (dans le titre) transformé en « 9 » (dans le premier paragraphe) qui émerveille autant qu'elle déçoit puisque le bon compte n'y est pas.


Cette expression « interview […] éditée » fait hésiter entre une mauvaise traduction et une phrase malencontreusement coupée. Quoiqu'il en soit, à la relecture, ça ne passerait pas inaperçu tant la bévue est magnifique, si l'on peut dire, forçant à l'étonnement béat... et à la correction immédiate.


Quant au dernier texte, la guirlande de fautes est si extraordinaire, incroyable voire magique qu'on dirait un galimatias ou un embrouillamini, comme vous préférez. Du traditionnel p en capitale omis à « parisiens » au merveilleux « locaux » mis pour cadeaux, le chercheur d'infractions aux règles de notre langue est comblé ! Hélas, sans doute pas le lecteur qui a de bonnes raisons de ne pas lire la suite et d'ignorer alors les recommandations prescrites pour ses emplettes de fêtes.


L'auteur de l'article demandera peut-être au père Noël un bon cadeau Lu & Approuvé pour la réécriture de ses prochains textes. À moins qu'il ne fasse le vœu pour 2025 d'une écriture tout en émojis et en émoticônes !


En attendant cette « (r)évolution », Lu & Approuvé se met au service de vos écrits et continuera avec passion l'année prochaine.


À toutes et à tous, très bonnes fêtes de fin d'année !


(*) Cette infolettre a été conçue le lundi matin 23 décembre 2024.



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