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Sans faute, des films et… de la fête

  • Photo du rédacteur: Catherine Namur
    Catherine Namur
  • 11 avr.
  • 2 min de lecture

C'était LE week-end des passionnés des salles obscures ou de la « toile blanche ». Les festivités ont commencé à Paris vendredi 28 février pour s'achever outre-Atlantique dans la nuit du 2 mars. Au programme, ce que le monde compte comme vedettes (terme qui semble bien suranné), et ceux qui font le cinéma (producteurs, techniciens…).

Bien sûr, ces événements ont fait couler beaucoup d'encre sur le papier et sur la Toile – numérique, celle-là. Quelle tuile quand on a découvert des invitées bien peu désirées, glissées entre les lignes, contre les signes ! Les fautes sont entrées en scène, parfois avec panache, parfois très discrètement.

Timide mais dérangeant, ce petit « va » déguisé en « a ». Chapeau, la discrétion !

À croire que certains étaient pressés de finir leurs articles pour ne rien rater des soirées… quitte à faire des raccourcis qui finissent par se remarquer. Certes, « da » existe et appuie un « oui ». À ce « da » pour signifier « de la », on préfère dire « non ».

Passons à la catégorie des créatifs. N'avons-nous pas d'excellentes actrices qu'il faille en inventer une ? À moins que Léan ne soit le clone de Léa, annonçant le nouveau règne des acteurs virtuels. S'il s'était agi de Pierre Niney, on en aurait conclu que nous vivons décidément une époque bien épique.



Deux camps s'opposent quant à l'orthographe du célèbre prix : celui du pluriel – avec le clan des partisans de la majuscule –, et celui du « on ne change rien ». Et le gagnant est… « César », celui de notre dernier extrait. En effet, l'appellation vient du prénom de celui qui sculpta la très convoitée statuette, César Baldaccini, dit César. Cet artiste du XXe siècle est un trop « jeune » talent pour que son « nom » puisse prendre la marque du pluriel. Pour cela, il faudrait qu'il fasse partie des personnes à la gloire ancienne, « en particulier lorsqu’elles ont vécu pendant l’Antiquité, ainsi que celles qui appartiennent à une dynastie ou une famille royale », précise le Bescherelle qui donne comme exemple « les Horaces ». Au moins, notre jouvenceau César, privé de « s », trouve ainsi le moyen de se distinguer des Oscars. En cas de doute concernant ce pluriel, un coup d'œil sur l'affiche officielle, en ouverture de cette infolettre, suffisait pour s'assurer de la bonne orthographe.


Le clou du spectacle s'est fait attendre et vient des réseaux sociaux : le message ci-dessus annonce des lauréats… qui n'en ont pas été ! Rendons à César ce qui lui revient : Cédric Fayolle a bien remporté le prix des meilleurs effets visuels mais pour Emilia Pérez, et il était également nommé avec H. Namur et É. Lazaron pour La bête. Tout n'est donc pas faux dans ce message involontairement « truqué ».


Les temps étant ce qu'ils sont, prenez soin de vous ; laissez Lu & Approuvé s'occuper de vos documents, articles, dossiers de presse pour faire disparaître les coquilles, maquiller les mots, truquer les écrits afin qu'ils paraissent tout beaux. Comme au cinéma !

À toutes et à tous, je souhaite chaleureusement un doux mois de mars.



 
 
 

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